La violence et le crime à l’égard des des être humains sont des atteintes aux droits de la personne les plus fréquentes dans le monde. Elle entraîne pour celles qui en sont victimes de graves conséquences physiques, économiques et psychologiques, à court et à long terme, entravant leur participation pleine et égalitaire à la vie en société.
L’ampleur de son impact, sur leurs familles et même sur l’ensemble de la société, est incommensurable.
Il est possible d’étendre l’étude des caractéristiques sociales des victimes à un examen critique du rôle du lieu comme influence sur l’activité criminelle. Des études ont porté sur les facteurs sociaux et économiques qui contribuent à la fréquence et à la nature des actes criminels commis dans les collectivités.
Après l’assassinat des 2 chercheurs et leur guide, Docteurs Frédéric Mounsi, Bienvenu Bello, et Kabalay Oumarou, le préfet du Diamaré est allé présenter les condoléances de l’Etat à la famille du guide des chercheurs à qui, on a ôter la vie, et tenir une reunion avec les populations.
Il faut préciser que ce guide était originaire de Douroum dans l’arrondissement de Meri dans le Département du Diamare. Il est tout de même important de souligner que cet assassinat a eu lieu dans l’extrême-nord à Soulede Roua, un arrondissement du Mayo Tsanaga.
C’est à l’Esplanade du Lamidat de Douroum que ladite réunion s’est tenue, le préfet du département du Diamaré, Jean Marc Ekoa Mbarga est allé prêcher la paix aux populations où une expédition punitive était envisagée, il a invité les populations à ne point nourrir l’esprit de vengeance, tout en les exhortant de laisser la justice faire son travail. Le préfet en a également profité pour annoncer que les pouvoirs publics prennent des dispositions, une vingtaine de suspects ont déjà été interpellés concernant l’enquête sur ce drame.
Il faut dire que l’objectif de cette descente aura été d’apaiser les populations de ce département face à la situation qui prévaut afin que de telles crimes odieux ne se reproduisent plus.
On s’interroge toujours pour savoir comment peut-on arriver à un tel acte de barbarie. Le premier réflexe de n’importe quel homme normalement constitué est de se dire qu’il ne souhaite pas mourir de la sorte. En disant cela, il fait un choix dans la relation de cause à effet. En effet, il choisit l’effet au détriment de la relation de causalité. Dans tout événement il importe de se pencher sur les causes pour rendre plus intelligibles les effets. Par suite, la conclusion peut être salutaire. Dire que je ne veux pas mourir de la sorte suppose autre chose… Ce crime à inéluctablement bouleversé le commun des mortels.
Dans tous les cas, nul n’a le droit de mort sur l’Homme même pas les Etats encore moins les individus.
