Neo Industry, le grand transformateur de cacao au Cameroun, a dévoilé son plan d’action pour renforcer sa position sur le marché local du cacao. L’entreprise, dirigée par l’industriel Emmanuel Neossi, a pour objectif de devenir le plus grand du secteur de la transformation du cacao camerounais, actuellement dominé par Sic Cacao, Chococam et Atlantic Cocoa.
Une stratégie ambitieuse
La stratégie de Neo Industry repose sur trois piliers principaux : l’extension de la capacité de transformation de son usine, la signature de contrats de partenariat et la cartographie des nouvelles plantations. L’objectif est d’augmenter les parts de marché détenues par la société et de se positionner parmi les trois plus grands transformateurs de cacao du Cameroun.
Un partenariat renouvelé
Dans le cadre de cette stratégie, Neo Industry a renouvelé son partenariat avec le groupe Samen Patrice, un négociant de cacao camerounais. Ce contrat prévoit d’augmenter considérablement le volume de cacao livré par Samen Patrice à l’usine de Neo Industry, située à Fondjomoko, dans la localité de Kékem, région de l’Ouest. Les deux partenaires prévoient de s’approvisionner auprès des différents producteurs des grands bassins de production de cacao (Centre, Littoral, Ouest et Sud) afin de porter à 200 000 tonnes le volume de cacao transformé et exporté durant la campagne cacaoyère en cours.
Extension des capacités de production
Neo Industry prévoit également d’étendre la capacité de production de son usine pour répondre à la demande croissante de cacao. En 2023, l’usine broyait 32 000 tonnes de cacao. Cette année, l’entreprise prévoit d’augmenter sa capacité de production à 42 000 tonnes, soit une augmentation de 31,25%.
Un avenir prometteur pour le secteur du cacao au Cameroun
Si ce plan aboutit, Neo Industry pourrait contribuer à atteindre l’objectif fixé par le gouvernement et les acteurs de la filière de transformer localement 50% de la production nationale de cacao à l’horizon 2020. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du plan de relance des filières cacao-café, qui ambitionne également de porter la production cacaoyère nationale à 600 000 tonnes.