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avril 30, 2024
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Politique

Maroua 1er : Quand le travail en équipe, devient une bataille de titans, pour le leadership

Depuis un temps cette commune d’arrondissement situé dans l’extrême nord du pays est cible de conflits entre factions Rdpc du conseil qui se font une lutte politicienne et l’une des factions estime que le Préfet est le soutien du Maire en fonction.

Mais le problème ne se situe pas entre le Préfet et le Maire, mais entre factions Rdpc du conseil, le préfet et le maire, tous deux représentants de l’Etat et dotés de la compétence générale, ils incarnent la République dans les collectivités territoriales. En tant que tel les deux institutions sont censées travailler en étroite collaboration. Ce qui n’est pas le cas actuellement dans la Commune de Maroua 1er où le préfet, au lieu d’être le meilleur allié du maire, est plutôt devenu l’homme à abattre. Pour cause, l’intervention du Préfet du Diamaré Jean Marc Ekoa Mbarga, qui dans son rôle régalien de responsable de l’administration et de l’ordre public, a instruit le respect des lois et de la réglementation en vigueur.

Une remise à l’ordre devenue source de conflit politique

Exemplaire dans son travail, le préfet loin de toutes amalgames à travers ce rappel à l’ordre, s’est retrouvé au centre d’un affront entre deux factions du RDPC, représenté majoritairement au conseil municipal de Maroua 1er. Des mésententes qui ne concernent aucunement, le préfet, qui en bon serviteur de sa patrie veut nettement améliorer les conditions de vie des populations de cette localité, qui payent le prix fort de cette mésentente entre l’autorité locale et administrative.

Une correspondance qui fragilise la collaboration

La relation entre la mairie et la préfecture qui n’a rien d’être un loin fleuve tranquille, s’est dégradée de plus en plus. Dans une correspondance d’Adji Abdoulaye Haman, doyen d’âge du Conseil municipal, il demande au patron du département du Diamaré de se tenir à l’écart des affaires de la mairie, citant l’article 226 alinéa 2 du code général des collectivités territoriales décentralisées. Dans la même correspondance il indique que le préfet serait un hors la loi, tout en l’accusant de vouloir modifier et compléter les dispositions de la loi alors qu’il n’a pas qualité.
Et pourtant, le développement de Maroua ne saurait se reposer uniquement sur la commune de Maroua premier, car la ville est divisée en trois communes respectives, ajoutées à la communauté urbaines. La ville compte donc sur sur une étroite collaboration de ses autorités pour se développer.

Rose Jocelyne Ebah

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